Les réfugiés espagnols

La guerre civile espagnole a débuté en 1936 quand un groupe de généraux entre en rébellion contre la république espagnole instaurée depuis 5 ans. Le coup d’état échoue dans la majorité des villes du pays.
Des comités formés de syndicalistes, d’ouvriers et de paysans prennent les armes.
La guerre s’est étendue dans toutes les villes et villages et oppose partisans (républicains) et adversaires de la république (fascistes).C’est une guerre sociale et politique, synonyme de terreur et d’exécutions arbitraires.
Le 1° avril 1939, Franco se rend maître du pays. Il a été très fortement aidé par Hitler, Mussolini et Salazar  qui ont envoyé des armes en tous genres, des avions en grand  nombre et des troupes au sol.
De son coté, l’URSS fournit des armes de moindre qualité au gouvernement républicain, contre paiement en or.
Des volontaires européens s’engagent aux côtés de la République (les Brigades Internationales).
A la chute de Barcelone, un grand nombre d’Espagnols (environ 500 000 ) passent la frontière française .
Les hommes sont dirigés vers des camps de concentration du midi de la France tandis que les femmes, les enfants et les vieillards montent dans des trains d’où ils seront convoyés vers  70 départements français qui ont accepté de les recevoir.
C’est dans ce contexte que des réfugiés espagnols (femmes et enfants) se sont retrouvés à Pont de Roide et Vermondans.
Nous sommes en début d’après-midi, en mai 1939. Simone, institutrice à Montbéliard,  et Louise, rudipontaine, mariée à un ouvrier se rencontrent au bord du Doubs, derrière le Château Herr.

 

 

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