Le flottage du bois

Le « le quartier du Port », doit son nom à la présence d’un port au début du 18e siècle…un « Port aux bois ». A cette époque, Pont-de-Roide, ce n’est que quelques maisons (environ 100 habitants) près du pont, sur la rive gauche, dont le moulin banal au Charmois. La rive droite est déserte, hormis le hameau de Chatey.
En 1678, la Franche-Comté est conquise par la France. Après un 17e siècle calamiteux (guerres, épidémies) une paix durable s’installe et l’économie repart. Six ans plus tard, en 1684, le seigneur de Neufchâtel fait construire à Bourguignon, au bord du Doubs, sur l’autre rive, un fourneau et une forge, industrie grosse consommatrice de bois. Moyen de transport bon marché, le flottage donne aussi au bois un meilleur pouvoir calorifique. Mais le cours de la rivière, très rocheux en amont, ne permet que le flottage à « bûches perdues »: les bûches flottent librement jusqu’à un arrêt provisoire qui permet de les récupérer.

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