Le champ de foire

Avril 1861. Cela fait 20 ans que l’usine de Fritz  Peugeot a ouvert ses portes au bout du pont sur la route de Saint-Hippolyte. La population a doublé et le logement est rare et cher. Les nouveaux Rudipontains viennent souvent des campagnes voisines et doivent s’adapter à un genre de vie nouvelle pour eux.

Il faut bâtir une nouvelle école,  route de Montbéliard, le long du Doubs. Elle fait aussi mairie et justice de paix. Et en dessous, une des  deux voûtes sert de halles aux grains. la plus proche du Doubs, c’est aujourd’hui la salle d’expositions derrière la poste.

Les foires aux bestiaux et les comices se tiennent sur ce champ de foire récemment ouvert ; il est alors en dehors de la ville, et il faut l’imaginer au milieu de champs et de prés, entre l’église et le quartier du fourneau distants d’un kilomètre. Le marché hebdomadaire a lieu, lui, sur la place et au début de l’actuelle rue de Besançon.

le conseil municipal de l’époque envisage de déplacer une partie du marché, celui des fruits et légumes, sous la deuxième voûte des nouvelles halles. Est alors organisée une enquête auprès de la population dite de commodo et incommodo : pour ou contre ce déplacement. Le vote a lieu dans deux jours, le 21 avril 1861.

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